Sages paroles du Dalaï Lama

Publié le par Valérie


Alors que le XXè siècle touche à sa fin, nous constatons que le monde a rapetissé. Sa population est presque devenue une seule communauté. Des alliances politiques et militaires ont créé des groupes multinationaux, l'industrie et le commerce international ont engendré une économie globale. Les communications planétaires ont éliminé les vieilles barrières de distance, de langue et de race.
Nous sommes aussi poussés à serrer les coudes par les graves problèmes que nous affrontons : la surpopulation, l'épuisement des ressources naturelles et la crise de l'environnement qui menace l'air, l'eau et les arbres, en même temps qu'un grand nombre de belles formes de vie qui sont le fondement même de l'existence de cette petite planète que nous partageons...
... Je crois que pour relever les défis de notre temps, les êtres humains auront à développer un sens accru de responsabilité universelle. Chacun de nous doit apprendre à travailler non pas uniquement pour lui ou pour elle, sa famille ou son pays, mais au bénéfice de toute l'humanité. La responsabilité universelle est la clef véritable de la survie humaine. C'est le meilleur fondement de la paix mondiale, de l'utilisation équitable des ressources naturelles et, dans le souci des générations à venir, du soin approprié à prendre de l'environnement.
Depuis un certain temps, j'ai réfléchi à la façon d'accroître notre sens de responsabilité mutuelle, ainsi que la motivation altruiste dont il dérive. [...]
Nous ne pouvons plus évoquer les barrières nationales, raciales ou idéologiques qui nous séparent sans répercussions destructives. Dans ce contexte de nouvelle interdépendance, prendre en compte les intérêts des autres est à l'évidence la meilleure manière de servir nos propres intérêts. [...]
Au Tibet, nous disons que nombre de maux peuvent être guéris par le remède unique de l'amour et de la compassion. Ces qualités sont la source ultime du bonheur humain, et nous en ressentons le besoin au plus profond de notre être. Malheureusement, l'amour et la compassion ont été trop longtemps exclus de secteurs trop nombreux des relations sociales. D'ordinaire confinée à la famille et au foyer, leur pratique dans la vie publique est tenue pour impraticable, sinon naïve. C'est tragique. Pour moi, la pratique de la compassion n'est pas du tout le symptôme d'un idéalisme irréaliste, c'est la manière la plus efficace de veiller aux meilleurs intérêts des autres et de soi-même. Plus nous dépendons des autres - que ce soit en tant que nation, groupe ou individu - plus nous avons intérêt à assurer leur bien être. "


Tenzin Gyatso, XIVème Dalaï-Lama

Prix Nobel de la Paix 1989








Publié dans TIBET LIBRE

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G
Très instructif et très bien fait autant dans le fond que dans la forme. Bravo Valérie. Suis impatiente de découvrir la suite.
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U
vraiment bien les article c super continu comme sa<br /> grosse biz
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